Le monde des livres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le monde des livres


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Bienvenue !!!
Bonjour lecteurs et lectrices.
Voici un forum pour tous ceux qui sont accros aux livres.
Si vous cherchez un endroit pour présenter vos livres préférés, vos lectures en cours... et pour discuter avec d'autres accros.
Alors vous avez trouvé le bon forum !!!
Recrutement de masse

 

 MA FICTION : "Rêves"

Aller en bas 
AuteurMessage
Tema
Super Lecteur
Super Lecteur
Tema


Féminin Poissons Messages : 150
Points : 5564
Date de naissance : 17/03/1992
Date d'inscription : 29/07/2009
Age : 32
Localisation : Très loin du vil Sweyn
Humeur : triste (pour mon chien) et déterminer à divorcé

MA FICTION : "Rêves" Empty
MessageSujet: MA FICTION : "Rêves"   MA FICTION : "Rêves" Icon_minitimeMer 12 Aoû - 1:20

"Ici-bas, on ne peut jamais vivre son rêve, la vie est si petite et le rêve si grand" -Carmen Sylva-

Prologue

Etrange…où étais-je cette fois…un endroit calme, paisible, bizarre cela ne lui ressemblait pas de me faire découvrir de telle contrées. Apparemment les alentours étaient couverts de délices, et ces parfums, délicates attentions de sa part…de multiples couleurs environnaient mon esprit comme si les merveilles de cette nature enchanteresse décuplaient mes sens. Ce don qu’elle possédait, cette magie qui la caractérisait ne pouvait être plus vraie à mes yeux. A la recherche de repère je voyais se dessinait une allée de fleurs sur la voie que j’empruntais, me traçant un chemin vers un mystérieux arbre que j’apercevais grandir au loin. Le vent comme d’un commun accord avec cette croissance miraculeuse parlait à travers des souffles légers, apportant ainsi mouvements et réactions au paysage dans lequel j’étais plongé. Alors c’est cela, cette fois s’était un jardin qu’elle m’offrait… à sa perfection on ne pouvait que pensez qu’il était le reflet d’un nouveau jardin d’Eden si même il était possible qu’une personne en puisse rendre compte. Dans cette explosion de sentiment qui m’envahissait à cette réflexion je m’aperçu que j’arrivais enfin au pied de ce géant vert que j’avais aperçu quelques minutes plus tôt. Son seuil, mêlé aux racines qui encombraient le sol où je me tenais, était assez agréable et je décidais à l’instant de m’y installer pour admirer plus pleinement le cadre dans lequel je me trouvais. Je savais que le temps était compté et mieux valait profiter du moment présent plutôt que de se lamenter sur les peines d’une vie, songeais-je, avec tristesse. Malgré la beauté de la vue qui m’était offerte je me demandais où elle était. Cette personne qui était à l’origine de tout cela. Elle ne m’était pas apparue depuis quelques jours et mes nuits sans elle était vides d’intérêt comme les nuit d’un être normal si je ne puis dire. A mon souvenir sa dernière visite était plutôt mouvementée, elle me semblait changée et assez distante à mon propos, cette fois-ci j’avais surtout remarqué cette marque qu’elle avait au poignet. Celui-ci était instantanément devenu le point de départ de notre discorde et n’avais fait qu’empirer sa mauvaise humeur et son sal caractère. Que croyait-elle, moi aussi je m’inquiétais pour elle, j’étais un être humain après tout me disais-je, peut-être différent de sa race, comme elle le prétendait souvent, mais créer avec des sentiments semblables.
Elle me manquait admis-je intérieurement tandis qu’un timide sourire apparaissait sur mon visage. A cette pensée, j’aperçue sur l’allée qui m’avait moi-même conduit jusqu’ici une ombre qui se rapprochait. Enfin elle arrivait et mes inquiétudes s’échappaient déjà, lorsque je me rendis compte que ce n’était pas elle. Impossible. Ce serait la première fois qu’une ou peut-être qu’un étranger réussissait à pénétrer notre cercle pourtant si clos. Impossible me disais-je encore une fois, et mes craintes sur la disparition de ma précieuse amie se bousculaient dans mon esprit. Je n’avais plus le temps d’attendre que je courais, avec plus de curiosité que d’anxiété, vers le sujet qui me perturbait. A quelques mètres de celui- ci je ralentissais le pas de peur d’effrayer l’inconnu qui s’avançait toujours au même rythme vers moi. A bonne distance je pouvais enfin distinguer l’auteur de mes troubles ; pendant que d’autres naissaient à sa rencontre. La première chose qui m’attira chez elle (oui s’était une femme) : son regard. Il était d’une profondeur exceptionnelle empreint d’une douceur particulière qui donnait à sa propriétaire un pouvoir anormal, charmant et à la fois inconscient. Les yeux, le miroir de l’âme pensais-je en cet instant. Ce visage portais la chaleur même, je parle ici d’une chaleur réelle, une chaleur humaine ; ses traits raffinés étaient en harmonie avec le corps qui se trouvait à mes côtés. Je n’arrivais à dire un mot, trop impressionné par cette nouvelle créature sortis tout droit d’un rêve. Peut-être qu’elle était une personne importante de cette région et que je m’étais tout simplement égaré un peu trop loin de la réalité. Je m’imaginais qu’elle était la reine de ce pays car s’était sûrement le seul titre qui lui conviendrait, je n’en serais pas surpris. Ou bien elle venait me demander de quitter son domaine. Ou encore avait-elle un quelque lien avec celle qui m’accompagnait dans l’imaginaire d’habitude. D’ailleurs où se trouvait celle-ci dans un moment où j’avais tant besoin d’elle. Que faisait-elle ? Ne voyait-elle pas que la situation actuelle nécessitait sa présence ?… Tout à coup mes pensées s’arrêtèrent net lorsque je m’aperçu que la nouvelle personne de mes songes me prenais la main et la caressait d’une manière que tout mon être en eu un frémissement de bonheur. Impossible. Mais que me voulait-elle ? Dans ce geste soudain elle se rapprocha de moi de sorte que seule une dizaine de centimètre séparait nos deux visages. En scrutant le sien je voyais qu’il reflétait de l’inquiétude, plus, du chagrin cette fois. Sa peine me toucha à la même manière qu’elle n’atténuait en rien sa beauté naturelle et du même coup, cette attraction qu’elle détenait sur moi. J’ignorais la cause de sa tristesse mais je sentis, comme une aptitude prodigieuse provenant de l’intérieure, que s’il m’était possible de l’aider, je le ferais, contre tout et n’importe quoi. Une goutte semblable à une perle de rosée glissait sur sa peau en même temps qu’elle porta à ma joue sa main libre avec laquelle elle me cajola tendrement. La surprise, je crois, se lisait en moi, se mêlant au rouge qui coloraient mes pommettes. Je restais figé comme un imbécile, n’arrivant même plus à articuler quoi que ce soit, oubliant les mots et moi-même. Tout ce qui comptait était celle qui se trouvait face à moi. Je l’entendis gémir et ouvrant ses lèvres elle m’adressa enfin la parole:
"Je suis désolé… elle a disparu, c’est fini…"
Revenir en haut Aller en bas
 
MA FICTION : "Rêves"
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» forum fan fiction
» "Les secrets d'une femme au foyer (pas) désespérée" de Jenny Eclair
» Réaction sur la fiction de Tema
» "Un foulard pour Djelila" de Amelie Sarn
» "Notre-Dame de Paris" de Victor Hugo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le monde des livres :: Fan fiction-
Sauter vers: