La vieille dame du Riad
Fouad Laroui
Informations
● Date de parution : 2011
● Nombre de pages : 248
● Édition de ton livre : Julliard
● Quatrième de couverture :
"Sur un coup de tête, François et Cécile abandonnent Paris pour aller s'installer à Marrakech. Quel choc quand ils découvrent dans une petite pièce au fond du riad, une très vieille femme semblant installée là de toute éternité. Personne n'est en mesure d'expliquer sa présence. Elle ne dit mot et ne semble pas disposer à quitter les lieux. Que faire? Petit à petit la simple présence de cette inconnue oblige le couple de français à revoir toutes ses certitudes.
A travers cette fable tragicomique, Fouad Laroui pose la question des rapports entre la France et le maroc, dans leur dimension historique, affective et culturelle.''
● Y a-t-il une suite ? Non
Ton avis
● Un mot pour définir le livre : inégal
Mon avis :
"Un livre en trois parties, inégales pour moi en tant que ''réceptrice d'histoires''.
La première partie met en avant les clichés survivants entre la France et le Maghreb. Peut-être est-ce un peu trop en avant justement, tous concentrés dans le même couple. mais en même temps ces deux français à la découverte d'une nouvelle culture, à la fois proche et exotique, sont touchants.
Et brusquement nous voilà plongés au coeur d'une histoire brute, pathétique, touchante? La présence de cette vieille dame fantomatique nous ramène aux Anciens, passeurs d'histoires, conteurs.
Conteuse muette d'une histoire qui se mêle à la grande Histoire. Nous entrons dans la deuxième partie de ce roman, et c'est peut-être là une cassure. A la fois dans l'histoire et dans le rythme du roman. Ce retour en arrière brise la légèreté de la première partie et nous plonge dans une histoire marocaine un peu trop technique lorsqu'on recherche l'évasion et non le documentaire (qui relève d'une autre démarche et d'un autre contexte de lecture).
Retour, enfin au présent de nos deux français, immergés, perdus et perplexes dans cette fable. On ne retrouve plus la fougue et la légèreté qui les caractérisaient au début, pour une fin qui nous laisse ... sur notre faim, comme un goût d'inachevé.
tout public