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    Vincent Van Gogh

    Martino
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    Message par Martino Mer 23 Sep - 16:22

    NOM / PRENOM: Vincent Van Gogh
    PHOTO: https://i.servimg.com/u/f88/11/18/84/89/van-go11.jpg
    DATE DE NAISSANCE: 30 mars 1853
    NATIONALITE: Hollandais
    BIOGRAPHIE / OEUVRES: La nuit étoilée

    SA JEUNESSE ( 1853 - 1869 )

    Vincent Willem Van Gogh naît le 30 mars 1853[2] à Groot-Zundert, un petit village (relais de diligence sur la route Paris-Amsterdam) près de Bréda dans l'ouest du Brabant-Septentrional, au sud des Pays-Bas[3].

    Il est le fils de Theodorus Van Gogh, pasteur de l'Église réformée à Groot-Zundert depuis 1849 et d'Anna Cornelia, née Carbentus, fille d'un relieur de la cour[4]. Le couple s'est marié le 21 mai 1851 à La Haye. Les mariés sont déjà beau-frère et belle sœur, puisque Cornelia, la sœur de la mariée avait épousé Vincent (Cent), le frère de Theodorus le 6 novembre 1850.

    La famille Van Gogh est d'ancienne bourgeoisie, déjà notable au XVIe siècle et XVIIe siècle. L'état de pasteur est une tradition familiale[5], de même que le commerce de l'art. Theodorus compte dix frères et sœurs ; plusieurs de ses oncles ont joué un rôle déterminant dans la vie de Vincent.

    En 1855 naît Anna Cornelia, suivie deux ans plus tard Théodore (Théo), qui voit le jour le 1er mai 1857. Suivent deux sœurs, Elisabeth (Liss, 16 mars 1859-29 novembre 1936), Willemina (Wil ou Wilkie, 16 mars 1862-1941), puis un autre frère, Cornélius (Cor, 17 mai 1867-1900). Aîné de six enfants, Vincent est un enfant sérieux, silencieux et pensif[6] : « Ma jeunesse était sombre, froide et stérile. »[7], écrira-t-il plus tard.

    En 1860, il entre à l'école de 200 élèves de Zundert, où le seul professeur était catholique. À partir de 1861, Van Gogh et sa sœur Anna suivent leur scolarité auprès d'une institutrice qui leur donne des cours à la maison jusqu'au 1er octobre 1864, date à laquelle il part pour l'internat de Jan Provily à Zevenbergen, une ville rattachée à la commune de Moerdijk à 30 km. Il y apprend le français, l'anglais et l'allemand. Premiers essais de dessin[8]. Van Gogh vit assez mal cette séparation avec sa famille. Le 15 septembre 1866, il entre au collège Willem II à Tilburg mais en mars 1868, il quitte précipitamment l'école et retourne à la maison.

    MARCHAND D'ART ET PRÉDICATEUR ( 1869 - 1878 )

    Le 30 juillet 1869, à l'âge de seize ans, il devient apprenti auprès du marchand d'art Goupil et Cie à La Haye, filiale fondée par son oncle Hendrik Vincent[9].

    En 1871, le père est muté à Helvoirt ; Vincent y passe ses vacances en 1872, avant de visiter Théo à La Haye. En août 1872, début de la correspondance avec Théo : « Nous devons correspondre assidûment »[10].

    « Ma nouvelle année a bien commencé, on m'a accordé une augmentation de dix florins (je gagne donc cinquante florins par mois), et on m'a alloué une prime de cinquante florins par-dessus le marché. N'est-ce pas magnifique ? J'espère être ainsi en mesure de subvenir moi-même à mes besoins. Je suis très content que tu travailles dans la même firme. C'est une belle firme, plus on y travaille, plus on s'y sent de l'ambition. Les débuts sont peut-être plus difficiles qu'ailleurs, mais il faut persévérer. »

    — Vincent Van Gogh, Lettre 3N à son frère Théo, janvier 1873[11],[12]

    Après sa formation, qu'il termine brillamment, il est engagé chez Goupil & Cie et effectue un bref stage à Bruxelles. En juin 1873, Adolphe Goupil l'envoie dans la succursale de Londres. Premier séjour à Paris, où il visite le musée du Louvre. À Londres, il habite au 87 Hackford Road, dans le quartier de Brixton. « Je loge chez des gens charmants »[13]. C'est une période heureuse pour Van Gogh : il réussit dans son travail et à 20 ans il gagne déjà plus que son père[14].

    Il tombe amoureux d'Eugénie[15] Loyer, la fille de sa logeuse ; mais lorsqu'il lui révèle ses sentiments, elle lui avoue qu'elle s'est déjà secrètement engagée avec le locataire précédent[16]. Van Gogh s'isole de plus en plus ; dans le même temps, il développe un fervent intérêt pour la religion.

    Son père et son oncle l'envoient à Paris, où il est choqué de voir l'art traité comme un produit et une marchandise, ce qu'il dénonce à certains clients et qui provoque son licenciement le 1er avril 1876[17],[18].

    Il se sent alors une vocation spirituelle et religieuse. Il retourne en Angleterre où, pendant quelque temps, il travaille bénévolement, d'abord comme professeur suppléant dans un petit internat donnant sur le port de Ramsgate. Il a d'ailleurs fait quelques croquis de la ville. À son frère Théo, il écrit

    « À Londres, je me suis souvent arrêté pour dessiner sur les rives de la Tamise en revenant de Southampton Street[19] le soir, et cela n'aboutissait à rien; il aurait fallu que quelqu'un m'explique la perspective[20]. »

    Comme l'école doit par la suite déménager à Isleworth dans le Middlesex[21], Van Gogh décide de s'y rendre. Mais le déménagement n'a finalement pas lieu, et Van Gogh reste sur place, devient un fervent animateur du mouvement méthodiste et veut « prêcher l'Évangile partout ».

    À Noël 1876, il retourne chez ses parents et travaille alors dans une librairie de Dordrecht pendant six mois. Toutefois, il n'y est pas heureux. Il passe la majeure partie de son temps dans l'arrière boutique du magasin à dessiner ou à traduire des passages de la Bible en anglais, en français et en allemand. Son compagnon de chambre de l'époque, un jeune professeur appelé Görlitz, expliqua plus tard que Van Gogh se nourrissait avec parcimonie. « Il ne mangeait pas de viande, juste un petit morceau le dimanche, et seulement après que notre propriétaire eut longuement insisté. Quatre pommes de terre avec un soupçon de sauce et une bouchée de légumes constituaient son dîner. »[22] .

    Le soutenant dans son désir de devenir pasteur, sa famille l'envoie en mai 1877 à Amsterdam, où il séjourne chez son oncle Jan Van Gogh, amiral de la marine. Vincent se prépare pour l'université et étudie la théologie avec son oncle Johannes Stricker, un théologien respecté[23]. Malheureusement, Van Gogh échoue à ses examens. Il quitte alors le domicile de son oncle Jan, en juillet 1878, et suit des cours pendant trois mois à l'école protestante de Laeken, près de Bruxelles, mais il échoue à nouveau et abandonne ses études pour devenir prédicateur laïc.

    Borinage et Bruxelles (1879-1880) [modifier]
    Maison dans laquelle séjourna Vincent Van Gogh à Cuesmes, Belgique

    Fin 1878, Van Gogh obtient une mission d'évangéliste en Belgique, auprès des mineurs de charbon du Borinage, dans la région de Mons. Il y devient un prédicateur solidaire des luttes contre le patronat.

    Sa traversée du Borinage commence dans la commune de Pâturages en 1878. Il y est accueilli par un pasteur qui l'installe chez un colporteur au no 39 de la rue de l'Église. Il part ensuite pour Wasmes, dans une maison que très vite, il juge trop luxueuse et qu'il ne tarde pas à quitter pour s'installer dans une simple cabane. Poussant ses convictions à leur conclusion logique, Van Gogh choisit de vivre comme ceux auprès desquels il prêche, partageant leurs difficultés jusqu'à dormir sur la paille dans sa petite hutte au fond de la maison du boulanger chez lequel il réside. Il consacre tout aux mineurs et à leur famille. Il va même jusqu'à descendre à 700 mètres au fond de la mine. Lors d'un coup de grisou, il sauve un mineur. Mais ses activités de prêtre ouvrier ne tardent pas à être désapprouvées[24] et cela le choque. Accusé d'être un meneur, Vincent Van Gogh est contraint d'abandonner la mission qu'il s'était donnée, sa mission étant suspendue par le Comité d'évangélisation[25]. Il en garde l'image de la misère humaine qui apparaîtra dans une partie de son œuvre. Il se rend alors à Bruxelles puis revient brièvement au Borinage à Cuesmes, où il s'installe dans la maison située au no 3 de la rue du Pavillon. Toutefois, sous la pression de ses parents, il revient chez eux à Etten, y reste jusqu'en mars 1880 au grand dam de ses parents qui sont de plus en plus préoccupés à son égard. Un conflit considérable éclate entre Vincent et son père, ce dernier allant jusqu'à se renseigner pour faire admettre son fils à l'asile de Geel. Van Gogh s'enfuit de nouveau et se réfugie à Cuesmes, où il loge jusqu'en octobre 1880 chez le mineur Charles Decrucq.

    Il s'intéresse de plus en plus aux personnes l'entourant et aux scènes quotidiennes qu'il commence à représenter dans certains croquis à la mine de plomb, au fusain ou au crayon[26]. En novembre 1880, Van Gogh écoute les conseils avisés de son frère Théo à prendre l'art au sérieux. Sur les recommandations de Théo, il se rend à Bruxelles, afin d'étudier la peinture avec l'artiste hollandais Willem Roelofs. Ce dernier réussit à le persuader (en dépit de l'aversion de Van Gogh d'apprendre l'art dans une école) de s'inscrire à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Il s'y inscrit le 15 novembre 1880 pour les cours du soir et étudie non seulement l'anatomie, mais aussi les règles de la composition et de la perspective.
    Le peintre [modifier]
    1880-1885 : aux Pays-Bas [modifier]
    Vue de l'atelier à La Haye, aquarelle
    1880-1882 : les années de formation [modifier]

    Van Gogh a dessiné et a peint des aquarelles alors qu'il allait à l'école, mais très peu de ces travaux ont survécu. En 1880, il et a commencé à se consacrer à l'art en copiant le Cours de dessin de Charles Bargue, puis des lithographies et des gravures sur bois en s’inspirant des œuvres de Jean-François Millet, artiste pour lequel il conserva jusqu’à la fin de sa vie une véritable vénération. Pendant cette période, il est soutenu matériellement par Théo, employé de Goupil et Cie à Bruxelles.

    Van Gogh s'intéresse aux artistes renommés de l'école de La Haye (un groupe d'artistes comme Johan Hendrik Weissenbruch ou Bernard Blommers qui lui apportent un soutien technique, mais aussi à des peintres comme Théophile de Bock et Herman Johannes van der Weele qui, entre 1860 et 1890, sont fortement influencés par la peinture réaliste de l'école de Barbizon). Lorsqu'il se rend à Nuenen, après un intermède à Drenthe, il commence à réaliser diverses peintures de grande taille qu'il a pour la plupart détruites. Les Mangeurs de pommes de terre, la Vieille Tour du cimetière de Nuenen et le Cottage, sont les seules qui aient survécu. Après une visite au Rijksmuseum d'Amsterdam, Van Gogh se rend compte que ses peintures présentent beaucoup de défauts en raison de son manque d'expérience et de technique. Il part alors à Anvers, et plus tard à Paris pour perfectionner ses connaissances.

    Le 24 septembre 1880, à Cuesmes, au souvenir de son pèlerinage à pied vers Courrières, où il s'était arrêté sans avoir eu le courage d'entrer dans l'atelier de Jules Breton, l'estimable peintre de paysans français, Vincent écrivait à son frère Théo à propos de ce voyage éreintant et de l'état de prostration physique et morale dans lequel il s'était retrouvé :

    « Je ne le regrette pas car j'ai vu des choses intéressantes, et on apprend à voir d'un autre œil encore tout juste dans les rudes épreuves de la misère même... Eh bien ! pourtant ça a été dans cette forte misère que j'ai senti mon énergie revenir, et que je me suis dit : "Quoi qu'il en soit j'en remonterai encore, je reprendrai mon crayon que j'ai délaissé dans mon grand découragement, et je me remettrai au dessin"...C'était la trop longue et trop grande misère qui m'avait à ce point découragé que je ne pouvais plus rien faire. Une autre chose que j'ai vue lors de cette excursion, c'est les villages de tisserands. Les charbonniers (mineurs) et les tisserands sont encore une race à part quelque peu des autres travailleurs et artisans, et je sens pour eux une grande sympathie, et me compterais heureux si un jour je pourrais les dessiner en sorte que ces types encore inédits ou presque inédits, fussent mis au jour. »

    — Lettre à Théo du 24 septembre 1880

    En 1881, à Etten, où résident ses parents, il dessine des portraits, des sujets paysans d’après nature mais surtout des paysages d’une grande richesse calligraphique et dignes de la tradition extrême-orientale.
    1882-1883 : La Haye [modifier]

    En conflit avec son père, et essuyant un second échec sentimental avec Kee Vostricker, une proche cousine, qui vient de perdre son mari, il finit par quitter le domicile familial après une violente dispute et s'installe pour un temps à La Haye au cours de Noël 1881.

    « Je sens que père et mère réagissent instinctivement à mon sujet (je ne dis pas intelligemment).
    On hésite à m’accueillir à la maison, comme on hésiterait à recueillir un grand chien hirsute. Il entrera avec ses pattes mouillées — et puis il est très hirsute. Il gênera tout le monde. Et il aboie bruyamment.
    Bref — c’est une sale bête.
    Bien — mais l’animal a une histoire humaine et, bien que ce ne soit qu’un chien, une âme humaine. Qui plus est, une âme humaine assez sensible pour sentir ce qu’on pense de lui, alors qu’un chien ordinaire en est incapable.
    Quant à moi, je veux bien admettre d’être un chien, et cela ne change rien à leur valeur.
    Le chien comprend que, si on le gardait, cela serait pour le supporter, le tolérer dans cette maison ; par conséquent il va essayer de trouver une niche ailleurs. Oh ! ce chien est le fils de notre père, mais on l’a laissé courir si souvent dans la rue qu’il a dû nécessairement devenir plus hargneux. Bah ! père a oublié ce détail pendant des années, il n’y a donc plus lieu d’en parler.
    Tout cela est exact incontestablement.
    Mais n’oublions pas que les chiens sont d’excellents gardiens.
    Cela n’entre pas en ligne de compte, aucun danger ne menace notre paix rien ne vient troubler l’ambiance, dit-on. Moi aussi, je vais donc me taire.
    Évidemment, le chien regrette à part lui d’être venu jusqu’ici ; la solitude était moins grande dans la bruyère que dans cette maison, en dépit de toutes leurs gentillesses. L’animal est venu en visite dans un accès de faiblesse. J’espère qu’on me pardonnera cette défaillance ; quant à moi, j’éviterai d’y verser encore à l’avenir ? [...] »

    — Vincent Van Gogh, Extrait de la lettre 346N à Théo)

    « Je crois qu’une parole énergique de toi pourrait arranger bien des choses. Toi, tu es capable de me comprendre quand j’affirme qu’on a besoin d’amour pour travailler et pour devenir un artiste, un artiste qui cherche à mettre du sentiment dans son œuvre : il lui faut d’abord sentir lui-même et vivre avec son cœur. Père et mère sont plus durs que pierre en ce qui concerne « mes moyens d’existence » comme ils disent. Ils auraient raison s’il était question de nous marier tout de suite. Sur ce point, je suis parfaitement d’accord avec eux. Mais en l’occurrence il s’agit d’abord de dégeler ce jamais, non, jamais de la vie ! et « des moyens d’existence » n’y réussirait guère. Là n’est pas la question, c’est une affaire de cœur ; voilà pourquoi nous devons nous voir, nous écrire, nous parler. C’est clair comme le jour, c’est simple et c’est sensé. Je t’assure que je ne me laisserai détourner de cet amour pour rien au monde (bien qu’on me considère comme un faible, comme un homme en pain d’épice). Il n’est pas question pour moi de remettre d’aujourd’hui au lendemain, du lendemain au surlendemain, et d’attendre en silence. Est-ce qu’on peut demander à l’alouette de se taire aussi longtemps qu’elle a de la voix ? »

    — Extraits de ses lettres à son frère Théo, novembre 1881 (Lettres de Vincent à Théo)

    Il y reçoit des leçons de peinture de son cousin Anton Mauve et pratique alors essentiellement l’aquarelle et étudie la perspective.

    Durant ses deux premières années, il cherche des commandes et au printemps 1882, son oncle, Cornelis Marinus (propriétaire d'une galerie d'art renommée à Amsterdam) lui demande de fournir des dessins de La Haye. Le travail de Van Gogh ne s'avère pas à la hauteur des espérances de son oncle, qui lui passe tout de même une deuxième commande. Bien qu'il lui ait décrit en détail ce qu'il attendait de lui, il est de nouveau déçu par le résultat.

    C'est au cours de l'été 1882 qu'il commence la peinture à l'huile.

    « Ne va pas te figurer que je me considère comme parfait, ni que je m’imagine sans reproche quand tant de personnes parlent de mon caractère impossible. Il m’arrive souvent d’être mélancolique, susceptible et intraitable ; de soupirer après de la sympathie comme si j’avais faim et soif ; de me montrer indifférent et méchant lorsqu’on me refuse cette sympathie, et même de verser parfois de l’huile sur le feu. Je n’aime pas beaucoup la compagnie des autres, il m’est souvent pénible ou insupportable de les fréquenter ou de bavarder avec des gens. Mais connais-tu l’origine de tout cela, du moins en grande partie ? Tout simplement ma nervosité ; je suis extrêmement sensible, autant au physique qu’au moral, et cela date de mes années noires. Demande donc au médecin – il comprendra tout de suite de quoi il s’agit – s’il pourrait en être autrement, si les nuits passées dans les rues froides, à la belle étoile, si la peur de ne pas avoir à manger un morceau de pain, si la tension incessante résultant du fait que je n’avais pas de situation, si tous mes ennuis avec les amis et la famille ne sont pas pour trois quarts à l’origine de certains traits de mon caractère, de mes sautes d’humeur et de mes périodes de dépression... »

    — Extrait d'une de ses lettres à son frère Théo, juillet 1882 (Lettres de Vincent à Théo)
    La douleur, un dessin réalisé par Van Gogh en 1882

    Néanmoins, Van Gogh persévère dans son travail. Il améliore l'éclairage de son atelier en y installant des obturateurs variables et il fait de nombreuses expériences de dessin avec une grande variété de matériaux. Pendant plus d'une année il a travaillé sur des figures simples, en réalisant notamment des études en « noir et blanc », travail qui ne lui a alors apporté que des critiques. Aujourd'hui, ces études sont pourtant considérées comme ses premiers chefs-d'œuvre.

    À partir du printemps 1883, il s'intéresse à des compositions plus élaborées, basées sur le dessin. Très peu de ces dessins ont survécu car, lorsque son frère lui confie qu'ils manquent de nervosité et de fraîcheur, Van Gogh les détruit et se tourne vers la peinture à l'huile.

    Les vingt mois qu'il passe à La Haye (entre 1882 et 1883) semblent décisifs pour l’artiste, qui réalise sa volonté de rompre avec les conventions morales de son milieu social, et son impossibilité de mener une existence normale. De nombreuses lectures, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Émile Zola ou encore Charles Dickens, viennent enrichir sa vision du monde, et renforcent ses conviction

    Il y a encore une suite mais c'est trop long
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    Message par PetitePrincesse Mer 23 Sep - 16:44

    je savais pas qu'il avait écrit des livres van Gogh... A part les nombreuses lettres à son frère, je connaissais juste ses peintures...
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    Message par Martino Mer 23 Sep - 16:46

    Moi aussi

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